L´ÉQUIPE LIPOELASTIC Chez LIPOELASTIC, nous avons à cœur de donner la parole aux femmes concernées par le lipœdème. Parce que derrière chaque diagnostic se cache une histoire, une force, une voix.
Après avoir partagé les témoignages de professionnelles de santé et de patientes engagées, nous poursuivons notre série d’articles avec une nouvelle rencontre inspirante.
Aujourd’hui, nous avons le plaisir d’accueillir Virginie, une femme lumineuse et déterminée, qui rejoint notre communauté d’Heroines du lipoedeme. À travers son parcours, elle nous offre un regard sincère sur les défis, les découvertes et les petits pas qui changent tout.
Son témoignage est une invitation à la bienveillance, à l’écoute de soi, et à la solidarité entre femmes.
Si vous êtes touchée par le lipœdème, sachez que vous n’êtes pas seule. Virginie, comme tant d’autres héroïnes du quotidien, est là pour vous rappeler que chaque voix compte, et que chaque chemin mérite d’être raconté.
Peux-tu te présenter en quelques mots ? Qui es-tu, dans la vie et dans le cœur ?
Je suis Virginie, j’ai 48 ans, deux enfants et un merveilleux mari. Je suis aide-soignante depuis 30 ans. À mes 40 ans, portée par ma sensibilité et parfois ma fragilité, j’ai souhaité me former pour accompagner le bien-être de mes patients et de mon entourage à travers des soins adaptés. Une ouverture vers un amour inconditionnel.
Je suis déterminée et curieuse de la vie. J’aime profondément les gens et les échanges sincères. Dans la vie, je jongle entre mes projets personnels, mon travail et ma quête d’équilibre intérieur. Ma famille est un pilier essentiel. Dans mon cœur, je suis avant tout quelqu’un qui cherche à transmettre du positif et à partager mes expériences, même celles issues de mes épreuves.
Quelles sont les passions ou les valeurs qui te définissent ?
Je suis passionnée par le bien-être, la santé naturelle et tout ce qui touche à la connaissance de soi.
Mes valeurs principales sont l’authenticité, la résilience et la bienveillance envers les autres mais aussi envers moi-même, ce que j’ai longtemps oublié de faire.
Quand et comment as-tu découvert que tu avais un lipœdème ?
J’ai découvert que je souffrais d’un lipœdème après des années de frustrations et d’incompréhensions face à mon corps. Malgré mes efforts, rien ne changeait.
Je disais souvent que j’avais l’impression que mes jambes ne m’appartenaient pas.
Un jour, après de nombreux régimes, du sport, des diètes, j’ai décidé de faire un drainage chez une infirmière. Dès le premier rendez-vous, elle m’a parlé du lipœdème… et toutes les cases étaient cochées.
Je suis suivie par un angiologue depuis mes 17 ans pour insuffisance veineuse. Après un rendez-vous avec une angiologue qui connaissait la maladie, j’ai enfin eu un diagnostic.
Ce fut à la fois un choc et un immense soulagement : je comprenais enfin ce qui se passait.
Quelles ont été les étapes marquantes de ton parcours depuis ce diagnostic ?
Il y a eu plusieurs étapes :
- la prise de conscience
- l’acceptation
- puis la mise en action.
J’ai appris à adapter mon mode de vie, à écouter mon corps et à l’aimer autrement.
J’ai rencontré deux chirurgiennes pour avis et confirmation. Leur compréhension et leur bienveillance m’ont confirmé que je n’étais pas folle. J’ai aussi rencontré d’autres femmes concernées, ce qui m’a beaucoup aidée. Et surtout, j’ai décidé de parler du lipœdème pour briser le silence autour de cette maladie et faire comprendre cette souffrance.
Y a-t-il eu un moment clé où tu as décidé de transformer cette épreuve en force ?
Oui, le jour où j’ai compris que je pouvais soit subir, soit agir. J’ai choisi d’en faire une force en partageant mon expérience et en m’informant. Transformer la douleur en action a été libérateur, grâce à l’écoute et aux conseils de ma famille, ainsi que de l’infirmière qui m’avait parlé la première de cette maladie, elle-même touchée.
Que souhaites-tu apporter aux femmes qui vivent avec un lipœdème ?
Je veux leur apporter de l’espoir, du soutien et de la compréhension. Leur dire qu’elles ne sont pas seules, qu’elles ne sont ni “paresseuses” ni “faibles”.
Il existe des solutions, des ressources, et surtout une belle communauté prête à les accueillir sans jugement.
Quel message aimerais-tu transmettre à une femme qui vient tout juste d’être diagnostiquée ?
- Je lui dirais : respire.
- Tu viens de mettre un mot sur ce que tu vis, et c’est une grande étape.
- Ne te blâme pas : ton corps n’est pas ton ennemi.
- Entoure-toi de personnes bienveillantes et avance à ton rythme.
- Tu vas apprendre à te redécouvrir.
- Aime-toi profondément, tu n’es pas responsable.
Qu’est-ce qui t’aide à rester positive et à avancer malgré les défis ?
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L’amour de mes proches, la gratitude et le fait d’observer mes progrès, même les plus petits. J’essaie de me concentrer sur ce que je peux contrôler.
Et puis, aider d’autres femmes me donne une énergie incroyable : c’est ainsi que mes faiblesses deviennent ma force.
J’aime accompagner et permettre à chacun de vibrer cet amour profond au-delà du physique… cet enfant intérieur, cette flamme qui nous permet de réussir à ÊTRE. ❤️
As-tu une citation, une phrase ou une pensée qui t’inspire et que tu aimerais partager ?
« Ce n’est pas la force, mais la persévérance qui fait les grandes choses. » Samuel Johnson. Cette phrase me rappelle que chaque petit pas compte, et que l’on peut avancer même lorsque le chemin semble long.
Le positif attire le positif : tout est vibratoire.
Un grand merci à Virginie pour son témoignage et son partage.
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